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15 février 2012

Rapport N° 4354

des offices parlementaires, établi au nom de cet office, sur les enjeux de la biologie de synthèse

écrit par Geneviève Fioraso rapporteur pour l'office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Extrait

MESDAMES, MESSIEURS, L'histoire de la biologie de synthèse (BS) commence en France au début du vingtième siècle.

Un médecin, Stéphane Leduc, publie un ouvrage intitulé « La biologie synthétique », où il affirme que pour tester la validité des connaissances en biologie, la fabrication ou synthèse doit succéder à l'analyse : « La biologie est une science comme les autres (...). Elle doit être successivement descriptive, analytique et synthétique. » (Leduc, 1912) Mais cette idée visionnaire n'émerge pas.

En 1965, Robert Burns Woodward reçoit un prix Nobel pour ses travaux sur la synthèse de molécules organiques complexes (quinine, cholestérol, cortisone, strychnine, chlorophylle, céphalosporine, colchicine...). En 1970, le biologiste indien Har Gobind Khorana synthétise un gène codant pour un ARN de transfert.

C'est le début de l'ingénierie génétique.

En 1972, Paul Berg construit une molécule d'ADN hybride (recombinée). En 1973, Woodward et Eschenmoser...

Consulter le document complet sur le site de l'Assemblée

(version pdf)

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