Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "référendum"

62 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

... par la déclaration de Laeken. Ce jour-là, les chefs d'État et de gouvernement s'engageaient à réformer les institutions européennes, afin de rendre l'Union plus démocratique et plus efficace, après l'échec, qui reste ineffaçable, du traité de Nice. Cette déclaration de Laeken a donné naissance à un projet de traité constitutionnel, adopté en 2004, avant d'être définitivement écarté à l'issue des référendums français et néerlandais de 2005, qui ont vu la victoire du « non ». Après une période de réflexion de deux ans est apparue la solution d'un traité simplifié pour sortir du blocage institutionnel qui paralyse l'Union. Le Conseil européen des 21 et 22 juin 2007 a convoqué une conférence intergouvernementale chargée de rédiger un projet de traité modificatif, lequel a été signé à Lisbonne le 13 dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

Ce traité, certes modeste dans ses ambitions, a cependant un triple mérite. D'abord, il sort, comme l'ont souligné avant moi de nombreux orateurs, l'Europe de l'impasse, il apporte des réponses à certaines questions soulevées lors du référendum de 2005 et il ouvre des possibilités nouvelles, qu'il nous faudra saisir. L'Europe va sortir d'une double impasse : impasse institutionnelle depuis une quinzaine d'années, la question de l'adaptation des institutions étant posée et non résolue depuis le traité de Maastricht, et impasse politique depuis le « non » de la France et des Pays-Bas deux pays fondateurs au référendum de 2005. Devan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

La partie II donne force juridique à la Charte des droits fondamentaux dans vingt-cinq états sur vingt-sept. La partie III a été très contestée au moment du référendum, lorsqu'elle était constitutionnalisée. Je veux souligner, à l'attention de mon parti, que l'on ne garde que les innovations que la gauche européenne réclamait depuis longtemps : une base juridique pour une directive cadre sur les services publics ; un protocole qui précise les valeurs communes de l'Union concernant les services publics d'intérêt général ; une clause sociale horizontale qui oblig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mesdames, messieurs, quarante-huit heures après avoir révisé la Constitution en Congrès, nous discutons d'un texte tout aussi important, sinon plus, que le traité constitutionnel, sans vrai débat alors que le référendum avait, il y a deux ans, suscité une formidable passion chez nos concitoyens. Comme l'indiquait Valéry Giscard d'Estaing, lors de son audition à l'Assemblée, le 16 janvier dernier, c'est la poursuite de la « conquête sournoise des compétences européennes ». Il ajoutait : « Cette méthode, choisie et acceptée, constitue une dérive malsaine. Elle n'est pas démocratique et irrite l'opinion publique. »...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArmand Jung :

...yndicats. C'est une conquête essentielle qui ouvre enfin la chance d'une harmonisation sociale. C'est une disposition qui emporte à mes yeux toutes les préventions vis-à-vis des insuffisances du traité. Et c'est la principale raison pour laquelle tous les partis socialistes et sociaux-démocrates d'Europe ont décidé d'appeler à voter le traité. Dans un tel contexte, le débat sur la nécessité d'un référendum plutôt que d'une procédure parlementaire est déjà dépassé. Par principe, je suis plutôt favorable à la saisine directe des citoyens. Mais s'arc-bouter sur cette position en proclamant « référendum ! référendum ! », tout en espérant secrètement le rejet du traité, s'apparente à une posture qui mène à l'inaction et à l'isolement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

...scène internationale, du fait de l'article 42 du traité relatif à l'Union, l'Europe restera soumise aux orientations militaires et diplomatiques des États-Unis puisque c'est dans le cadre de l'OTAN que se concevra sa politique de sécurité et de défense. Un certain nombre de mes collègues du groupe socialiste en sont convaincus : toutes les raisons de dire « non » demeurent. N'ayant pas obtenu un référendum, certains ont décidé de ne pas participer au vote. D'autres, dont je suis, ont choisi de maintenir leur « non » afin de confirmer celui du peuple français, le 29 mai 2005.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Texte de sa campagne à l'appui, je vous ai prouvé relisez ma motion que le Président n'avait jamais promis le retour de la Constitution européenne, mais un mini-traité tenant compte du « non » au référendum du 29 mai. Sans parler de sa campagne présidentielle, axée sur la lutte contre l'euro cher, le refus du libre-échange déloyal, la nécessité d'une vraie politique industrielle et l'attachement à l'identité nationale. Avouez que ceci ne ressemble en rien au traité de Lisbonne ! Vous nous dites que l'Europe est dans l'impasse. Mais de quelle Europe parlez-vous ? De celle porteuse de paix et de prog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Relisez les déclarations ! À défaut de pouvoir le convaincre, vous le privez d'un référendum. Avec ce type de raisonnement, vous pouvez aller très loin, jusqu'au suffrage censitaire : 157 ans après, vous ressuscitez l'esprit d'Adolphe Thiers, qui voulait dépouiller la « vile multitude » du droit de vote. Cessons donc de nous raconter des histoires ! Je sais, et vous savez que si le référendum est escamoté, c'est parce que les partisans du traité de Lisbonne n'ignorent pas que le peuple ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Nicolas Sarkozy l'a reconnu lui-même, cet automne, devant les présidents de groupe du Parlement européen. Je le cite : « Le rejet du traité se produirait dans tous les États-membres si un référendum y était organisé. » Qu'il est loin le temps où le Président de la République disait à la tribune du Conseil national de l'UMP, le 9 mai 2004 : « Si l'Europe reste la seule affaire des responsables politiques et économiques, sans devenir la grande affaire des peuples, reconnaissons que l'Europe sera, à plus ou moins brève échéance, vouée à l'échec. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... les Anglais ou les Américains. Si la France veut conserver une industrie de pointe, si elle ne veut pas devenir un simple parc d'attraction, ce traité négocié à la va-vite, pour faire un coup médiatique, est une défaite en rase campagne. Jamais aucun grand pays maître de son destin n'aurait accepté ce que le Président a accepté sans aucune contrepartie : quel gâchis après le « non » français au référendum, après la large victoire de Nicolas Sarkozy ! Rien sur le statut de la BCE, rien sur la politique communautaire, rien sur la judicieuse idée d'une Union méditerranéenne ! Vous ne pourrez éternellement aller voir les marins pêcheurs pour leur promettre de supprimer les quotas, les métallos pour leur promettre une aide de l'État, les écologistes pour interdire les OGM, si l'Union européenne et les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

et que l'on vous fera bientôt voter la levée du référendum, consacrant notre impossibilité de nous y opposer ? Oserez-vous dire à vos électeurs que vous vous opposez à l'homoparentalité un sujet complexe, sur lequel différents arguments sont recevables , alors que vous savez parfaitement que ce ne sont plus les élus du peuple français qui décident, mais un groupe de juges si zélés qu'ils outrepassent allégrement leurs compétences, comme il y a quelqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Ceux qui, à mon sens, démissionnent. Permettez-moi de m'interroger sur la pertinence de demander un référendum par une motion dont vous êtes sûrs qu'elle échouera alors que l'avant-veille, à Versailles, vous aviez la possibilité, avec les quelques gaullistes qui demeurent, les communistes et les souverainistes, de bloquer la machine parlementaire et d'imposer le référendum que vous aviez tant promis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

...ion européenne ont, en quelque sorte, joué les traducteurs pour le rendre compréhensible ! S'agissant de la procédure, le fait de ne pas voter cette motion d'ajournement, mais de se prononcer ce qui se produira vraisemblablement cet après-midi en faveur de ce traité, n'empêche pas je l'ai souligné avec d'autres collègues hier le Président de la République de le soumettre ultérieurement à référendum. Cela a été le cas pour d'autres traités, contrairement à ce que quelqu'un a dit à tort, cher président Lequiller !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

En 1992, le Président Mitterrand a courageusement soumis le traité de Maastricht au référendum après qu'il eut été débattu dans nos assemblées. Donc la procédure du référendum reste possible à l'issue de nos débats !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Le fait d'avoir préféré la ratification parlementaire à la ratification par référendum ôte toute possibilité de discussion et toute responsabilité au peuple. Certains peuvent débattre de l'Europe, mais pas le peuple français, qui, pourtant, avait lu le dernier traité et s'était prononcé contre en pleine connaissance de cause. Valéry Giscard d'Estaing membre du Conseil constitutionnel et bien d'autres nous ont montré qu'il s'agissait aujourd'hui du même texte. Vous-même ne parve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pourtant, le peuple ne le voulait pas non plus. À travers un déni de démocratie, vous nous faites une démonstration de démocratie en expliquant que le traité va permettre aux citoyens d'interpeller la Commission européenne et d'essayer de faire avancer des idées. Les citoyens français, majoritairement, interpellent aujourd'hui le pouvoir pour dire qu'ils veulent un référendum (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), et vous n'écoutez pas. Au nom de quoi pourraient-ils faire confiance à ce traité censé leur donner des pouvoirs démocratiques alors que, quand ils s'expriment en France, ils ne peuvent obtenir ce qu'ils veulent ? La charte des droits fondamentaux, Nicolas Dupont-Aignan et d'autres nous ont montré les dangers de sa mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Charette, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères, monsieur le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, chers collègues, même s'il est loin d'être parfait, le traité de Lisbonne met un terme à la crise grave déclenchée en Europe par les référendums français et hollandais rejetant le projet de traité constitutionnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Charette, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...in de laquelle se trouvaient plusieurs membres de l'Assemblée pour trouver les solutions appropriées, moderniser et démocratiser les institutions de l'Union européenne et construire un consensus en Europe sur un projet de constitution. Je le dis avec d'autant plus de conviction que, en effet, le traité de Lisbonne puise l'essentiel de son contenu dans le travail de la convention. Vint alors le référendum du 29 mai 2005. Personne ne pourra oublier les conséquences à vrai dire désastreuses du rejet du référendum par la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Charette, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Ces faiblesses sont, pour la majorité d'entre elles, la rançon de l'échec du référendum français, le prix, évidemment regrettable, mais qu'il fallait payer pour tenir compte des critiques dirigées par les partisans du « non » contre le traité constitutionnel dès lors qu'ils avaient gagné le référendum. Bref, il faut le reconnaître, mes chers collègues, c'est le prix de la démocratie.