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Interventions sur "étudiants"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

...quels exercent leur activité dans un cadre que leurs représentants m'ont décrite comme un « bricolage ». En second lieu, la proposition répond à une urgence. Comme Mme la ministre l'a rappelé, nous avons besoin d'une filière complète de médecine générale, dotée de ses propres corps d'enseignants, et ce pour deux raisons majeures. Chaque année, la filière de médecine générale attire plus de 2 000 étudiants. Il faut s'en réjouir : nous avons besoin de bons médecins généralistes. Ces derniers sont en effet les pivots de notre système de soins, rôle que la loi du 13 août 2004 n'a fait que conforter. Faut-il rappeler à cet égard que, dans 71 % des cas, le premier recours dans une séquence de soins se fait chez le médecin généraliste ? Il faut en même temps parer à la désaffection à l'égard de la médec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

...Elle ne concerne pas une affection ou un organe en particulier, mais un malade. Elle suppose une relation avec le patient qui s'inscrit dans la durée : souvent, à la différence du praticien spécialiste, on garde son généraliste pendant longtemps, et parfois on le tutoie. Notre pays compte beaucoup de médecins généralistes 101 000, soit plus de 50 % des médecins , et il forme tous les ans 2 000 étudiants en médecine générale. Enfin, la loi de 2004, qui a institué le parcours de soins, a confirmé que la médecine générale devait, comme vient de le rappeler le docteur Door, rester le pivot de notre système de santé. Ainsi présentées, les choses paraissent idylliques. La médecine générale connaît pourtant une crise touchant à sa reconnaissance et à son attractivité. L'an dernier, sur 2 300 postes ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

...les conditions impératives de l'organisation du premier recours au système de santé. Il faut libérer du temps pour le médecin généraliste, mais aussi valoriser le rôle de l'infirmière, notamment en reconnaissant la durée de ses études, et il faut favoriser un exercice de groupe, enrichi, notamment en zone rurale ou enclavée, par la télémédecine. Il faut aussi, bien entendu, augmenter le nombre d'étudiants qui se destinent à exercer en médecine générale. À cet égard, les données chiffrées, malgré l'augmentation du numerus clausus, sont inquiétantes. L'un de nos collègues de la commission des affaires sociales indiquait que la France, globalement, ne manquait pas de médecins. Certes, si l'on compare le rapport du nombre de médecins à la population avec celui d'autres pays qui nous entourent, il y a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

On ne choisit qu'en connaissance de cause, ou alors, c'est un mariage imposé ! Or ils n'auront connu auparavant que les spécialités hospitalières et la médecine technicienne, si ce n'est techniciste ! Et si le stage d'externat en médecine générale de second cycle existe sur le papier, il n'existe pas réellement sur le terrain. En 2007, 400 étudiants ont suivi un stage de médecine générale en second cycle, dont le financement n'était d'ailleurs pas prévu. Il en va de même pour 2008, puisqu'on ignore l'étendue des besoins. Il faut aussi assurer la parité à 50 % de la cohorte d'étudiants dirigés vers la filière de médecine générale, sans comptabiliser dans ce chiffre les postes ouverts en spécialités complémentaires. Il faut généraliser immédi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...nc bien un problème lié au nombre de médecins formés. Certes, vous avez décidé d'augmenter le numerus clausus en le faisant passer cette année de 7 100 à 7 300 sans oublier les dentistes, ce qui est une bonne chose mais ce n'est pas suffisant, et ceci pour plusieurs raisons : d'abord, le prochain départ à la retraite de nombreux médecins formés dans les années soixante-dix. En 1977, sur 9 000 étudiants, 8 736 étaient admis en deuxième année. À cette époque, les étudiants formés étaient beaucoup plus nombreux. Or cette génération va partir à la retraite. L'augmentation du numerus clausus ne suffit pas non plus à combler le retard accumulé, quand on sait que l'on a été jusqu'à ne former en 1993 que 3 500 médecins par an, au prétexte de réduire les dépenses de santé J'ajoute que les progrès des c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, cette proposition de loi, présentée par le sénateur et professeur de médecine Francis Giraud, et déjà adoptée à l'unanimité par la Haute assemblée, permet de combler un vide et de répondre à une revendication pressante et légitime, exprimée aussi bien par les professionnels de santé que par les étudiants en médecine générale. En effet, en instaurant un nouveau corps de personnel enseignant, elle permet de consolider la filière universitaire de médecine générale au moment même où l'exercice de cette spécialité a particulièrement besoin d'être encouragé. Son adoption complétera ainsi la réforme inachevée des études de médecine générale. Depuis 1982 et la première apparition d'une spécialisation en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Frédéric Poisson :

Beaucoup de choses ont été dites sur ce sujet et je ne veux pas prolonger inutilement les débats. Nous légiférons dans un contexte de relative dévalorisation de la médecine générale ; les généralistes expriment un certain nombre d'inquiétudes quant au devenir de leur profession et à la motivation des étudiants pour s'inscrire dans cette voie. La proposition de loi dont nous discutons doit justement contribuer à les rassurer. Je souhaite pour ma part insister sur un aspect qui me tient particulièrement à coeur, même s'il n'entre pas directement dans le cadre de la proposition de loi : celui du contenu de l'enseignement dans la filière de médecine générale. En effet, parmi les sujets de préoccupation d...