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Intervention de Laurent Wauquiez

Réunion du 27 octobre 2009 à 15h00
Questions au gouvernement — Industrie automobile

Laurent Wauquiez, secrétaire d'état chargé de l'emploi :

Monsieur le député, je vous demande tout d'abord de bien vouloir excuser Christian Estrosi qui ne pouvait pas être présent aujourd'hui.

Revenons, si vous le voulez bien, un an en arrière.

À cette époque, les perspectives en matière d'industrie automobile étaient noires ; on craignait des plans sociaux massifs ; on annonçait potentiellement des fermetures d'usines chez PSA et Renault. Vous avez d'ailleurs fait partie, monsieur Lecoq, des parlementaires qui avaient tiré la sonnette d'alarme.

À la demande du Président de la République et du Premier ministre, nous avons donc travaillé d'arrache-pied avec l'équipe de Christine Lagarde. Nous avons tout d'abord mis en place la prime à la casse, au départ contestée, et que le Président de la République a réussi à imposer partout en Europe. Cette prime a permis d'enrayer la chute du marché de l'automobile. Nous avons également pris des mesures pour l'emploi : je pense, notamment, au contrat de transition professionnelle déployé, notamment chez vous, sur le bassin de Sandouville. Je pense aussi à l'activité partielle qui a permis de sauver, principalement dans le secteur automobile, plus de 300 000 emplois qui étaient menacés.

Il est vrai qu'il reste beaucoup à faire pour le développement de véhicules propres. Il en va de même pour les équipementiers automobiles. Il reste également à étudier des projets, tels que ceux que vous avez évoqués, et sur lesquels nous sommes prêts à travailler.

Tout cela a-t-il été fait en vain ? Sûrement pas ! En effet, un an après, il n'y a pas eu de fermeture d'usine chez PSA et Renault. Un an après, il n'y a pas eu de licenciement sec chez PSA et Renault. Un an après, certains produits, tels que la Clio, ont été relocalisés en France.

Si vous établissez une comparaison avec ce qui s'est passé de l'autre côté de l'Atlantique – notamment aux États-Unis sur des sites comme Detroit – où aujourd'hui il y a des friches industrielles immenses et un taux de chômage qui explose à plus de 40 %, je pense que l'on peut apprécier la différence.

Monsieur Lecoq, je le sais, vous êtes, comme nous, attaché aux emplois industriels. Nous pouvons nous retrouver au moins sur ce terrain ! (Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.)

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