Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Michel Françaix

Réunion du 13 octobre 2010 à 10h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Il faut être sûr que nous parlons bien de la même chose. Lorsque l'on dit qu'un « consensus mou » peut tuer l'Agence, nous sommes tous d'accord ; mais si ne pas vouloir de consensus mou signifie ne pas rechercher de compromis avec tous ceux qui ont permis depuis trente ans que cette agence existe, alors cette position constitue une faute. Je pense qu'aujourd'hui, il faut travailler avec la presse ; il est vrai que la presse a des intérêts qui sont plutôt hypocrites et défensifs et qui ne vont pas vers la diversification, mais le problème de l'Agence est double : elle est la première agence du monde en matière d'information, mais elle n'est peut-être que la quatrième, s'agissant de diversification. Tout le problème consiste donc à permettre qu'elle soit en matière de diversification à la hauteur des autres agences et donc à modifier un certain nombre de choses, notamment à changer le conseil d'administration, tout en préservant son caractère exceptionnel, qui résulte de son statut élaboré en 1957. C'est pourquoi la difficulté se résume à refuser un consensus mou et à accepter un compromis. Vous souhaitez que le gouvernement considère cette question comme suffisamment importante pour la prendre en charge. Or, il faut bien reconnaître qu'en ce moment, le gouvernement est loin de réussir tout ce qu'il entreprend ; la raison voudrait donc que ce soient les parlementaires qui interviennent. Pourquoi pas ? Ils seraient ravis d'être utiles, mais une réflexion approfondie est nécessaire, et je voudrais m'assurer que vous partagez ce point de vue, à savoir que le compromis est possible et que le consensus mou est une catastrophe.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion