Le droit de suite ne profite en rien aux artistes dont le marché est inexistant ; n'en bénéficient que ceux qui, ayant un marché très actif, n'en ont pas réellement besoin.
Nous avons en France un marché de consommateurs, et l'on pourrait prendre des mesures favorisant le mécénat d'entreprise ou, comme nous le réclamons depuis longtemps, les professions libérales. Des ouvertures seront nécessaires pour nous aider à aider la création. Mais il y a aussi un marché de circulation, qu'un port franc dynamiserait. D'une manière générale, il faut tout faire pour inciter les artistes à réinvestir Paris car, s'ils sont là, les collectionneurs internationaux suivront.