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Intervention de Marie-Anne Montchamp

Réunion du 31 mars 2011 à 9h30
Questions orales sans débat — Financement de l'aménagement de l'a660 et de la rn250 dans l'agglomération du bassin d'arcachon sud

Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'état auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale :

Monsieur le député, je vous prie tout d'abord d'excuser l'absence de Nathalie Kosciusko-Morizet, retenue ailleurs ce matin.

L'État est attentif au bon fonctionnement de l'A660 et de la RN250, qui jouent un rôle important dans l'écoulement des trafics, notamment touristiques – vous l'avez dit –, vers et depuis le bassin d'Arcachon, ainsi que dans les échanges et la desserte des communes du sud du bassin.

L'État souhaite par ailleurs que cette desserte puisse également être assurée grâce à la future ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, qui profitera largement à la région d'Arcachon. Il serait dès lors souhaitable que la mobilisation de celle-ci en faveur du projet Sud-Europe Atlantique se traduise par un véritable soutien.

Pour en revenir au problème que vous évoquez, monsieur le député, les services du ministère de l'écologie étudient actuellement les conditions d'une amélioration du fonctionnement du giratoire de Césarée, notamment par un renforcement de la signalisation, puisque l'on y constate effectivement des retenues le soir à l'heure de pointe.

En ce qui concerne la réalisation des aménagements plus lourds sur la RN250 et l'A660 que vous avez évoqués, la réflexion sur leur opportunité et sur leur nature ne semble pas assez aboutie ni assez consensuelle pour que les travaux puissent être envisagés rapidement.

Quoi qu'il en soit, ces travaux, s'ils devaient être réalisés, relèveraient du programme de modernisation des itinéraires routiers de la région Aquitaine. Or les discussions ayant conduit à l'élaboration du programme actuel, qui ouvre la période 2009-2014, n'ont pas permis d'inscrire des crédits permettant de les engager. En outre, ce programme n'offre guère de marge de manoeuvre pour financer des travaux supplémentaires.

La réalisation de nouveaux aménagements sur la RN250 et l'A660 dépendra donc d'une prochaine génération de PDMI. Compte tenu de l'utilité locale de ces axes, l'engagement, notamment financier, des collectivités concernées aux côtés de l'État sera naturellement déterminant pour faire aboutir ce dossier.

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