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Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 19 octobre 2011 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président :

Je suis heureux d'accueillir M. Alain Juppé, ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, pour la traditionnelle présentation des crédits de la mission « Action extérieure de l'État ». Nous accueillerons ensuite M. Henri de Raincourt, ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération, qui se livrera au même exercice sur les crédits de la mission « Aide publique au développement ».

Monsieur le ministre d'État, en juillet 2010, vous exprimiez avec Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, vos inquiétudes sur le risque d'affaiblissement que des réductions successives de moyens vous semblaient faire peser sur le Quai d'Orsay. Il faut reconnaître que, quinze mois plus tard, désormais en charge de ce ministère, vous êtes parvenu à respecter le niveau des économies prévues dans le budget triennal 2011-2013 tout en couvrant des dépenses sous-estimées dans le triennum et en renforçant certaines actions prioritaires.

Il est vrai que vous avez été aidé par les circonstances – en particulier, pour la mission « Action extérieure de l'État », par la baisse attendue des contributions obligatoires aux organisations internationales –, mais le « rouleau compresseur » de Bercy aurait pu vous reprendre cette économie. Vous êtes parvenu à en conserver le bénéfice et en proposez un usage pertinent, au profit notamment de la politique de mobilité étudiante, de la sécurité des ambassades et de l'entretien immobilier. Vous avez aussi obtenu que les réductions d'effectifs prévues par la révision générale des politiques publiques (RGPP) soient revues à la baisse en 2012 pour tenir compte de l'avance prise par votre ministère.

Vous me permettrez néanmoins de regretter deux choses. Tout d'abord, qu'il ait été décidé que les économies supplémentaires demandées par le Premier ministre soient répercutées sur deux de vos priorités : les bourses destinées aux étudiants étrangers et l'entretien immobilier. Il demeurera un effort en leur faveur, mais d'une moindre ampleur. Surtout, le tiers de votre marge de manoeuvre, soit 13,5 millions d'euros, a dû être affecté au financement des aides à la scolarité des élèves français à l'étranger, dont le coût a toujours paru excessif à notre commission.

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