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Intervention de Laurent Wauquiez

Réunion du 2 novembre 2011 à 9h30
Cessation de mandat et remplacement d'un député — Recherche et enseignement supérieur

Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche :

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, je vais essayer de répondre maintenant de façon synthétique et je poursuivrai tout à l'heure en répondant à vos questions.

Je ferai quelques remarques liminaires de cadrage sur l'ampleur de ce budget et l'effort qu'il représente.

Le budget 2012 est placé sous le signe de la réduction des déficits publics. Personne, ici, ne peut s'exonérer de l'effort de maîtrise de la dépense publique. Dans un contexte budgétaire contraint, le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche apportera toutefois sa contribution à l'effort national.

Mais il n'y pas de rigueur aveugle qui condamne l'investissement dans notre avenir. Il n'y a pas de rigueur qui fasse l'impasse sur l'investissement dans la recherche et dans l'enseignement supérieur. Ce budget témoigne, sur le long terme, de l'ampleur de l'investissement consenti par le Gouvernement dans ce domaine.

Cela a été rappelé, notamment par Laurent Hénart, ce dernier budget nous permet de mesurer à quel point ce travail a été tenu sur la durée. Plus de 9 milliards d'euros supplémentaires auront été investis dans l'enseignement supérieur et la recherche sur la période 2007-2012. Et encore, puisque certains d'entre vous m'y invitez, j'aurais pu y ajouter les investissements d'avenir, le plan de relance et l'opération Campus ! Nous en sommes restés au coeur de l'engagement : 9 milliards d'euros supplémentaires de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche.

Pour l'année 2012, cet engagement se traduit également par des crédits budgétaires qui progressent en autorisations d'engagement, par la poursuite de la montée en puissance du crédit d'impôt recherche ou encore par la mobilisation de financements tels que les intérêts de l'opération Campus. S'y ajoutent, au titre des investissements d'avenir, 1,2 milliard d'euros de crédits.

Je ne prétends pas qu'il n'y ait pas d'efforts de gestion à mener. Je ne prétends pas non plus que, pour nos chercheurs, cela ne se traduise pas par des difficultés et des efforts demandés à tout le monde, comme dans d'autres secteurs de l'action gouvernementale. Pour autant, chacun peut mesurer à quel point ce secteur a été préservé, à quel point l'investissement a été tenu dans la durée et à quel point sa vocation à construire l'avenir de notre pays a été maintenue.

De ce point de vue, la dépense intérieure d'éducation, avec exactement le même périmètre d'évaluation, monsieur Deguilhem, est passée de 8 000 à 10 180 euros,soit une progression de 18 %. Si l'on fait le bilan, toutes majorités confondues, des quinze dernières années, force est de constater qu'il y a véritablement un changement de rythme concernant l'ampleur de notre investissement en faveur l'enseignement supérieur et la recherche.

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