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Interventions sur "congé" de Catherine Coutelle


7 interventions trouvées.

...est de la France sont venues me raconter qu'on leur avait annoncé, en octobre 2010, au cours d'une réunion ce n'était même pas dans le cadre de discussions d'entreprise , qu'à partir du 1er novembre elles n'auraient plus aucun jour férié : plus de 1er ou de 11 novembre, plus de 14 juillet, de 15 août, de lundi de Pâques, de lundi de la Pentecôte Il ne leur restait que le 1er mai, parce que ce congé relève d'une obligation légale. Cela leur a été imposé du jour au lendemain et sans aucune discussion. La nouvelle règle était applicable dans les quinze jours qui suivaient l'annonce ; elle est toujours en vigueur, et elle empêche évidemment ces salariées de profiter de journées traditionnellement consacrées à la vie familiale. Comment des hôtesses d'accueil de la grande distribution auraient-e...

Le Président de la République est-il prêt à prendre un congé parental ? (Sourires.)

J'ai moi-même rencontré de jeunes chefs d'entreprise : au départ, ils ne voyaient pas l'intérêt du congé de paternité qu'allaient-ils faire pendant quinze jours à la maison ? , puis ils se sont rendu compte que c'était une bonne idée. Il faut dire aussi qu'ils se sentent démunis. De plus, les femmes ne doivent pas décourager les hommes en freinant leur prise de responsabilité dans le milieu familial : n'ont-elles pas tendance à critiquer ce qu'ils font, voire à tout refaire derrière eux ? J'ai ...

...il 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. On ne peut que se féliciter de cette démarche qui tend à prendre en compte, dans le cadre d'une évaluation, les demandes nombreuses et convergentes des proches et bénévoles vous le souligniez, monsieur Leonetti de pouvoir assurer l'accompagnement des personnes en fin de vie. La loi de 1999 avait accordé la possibilité de prendre un congé de solidarité familiale, mais, vous le reconnaissez vous-même, ce congé n'a pas connu un grand succès pour deux raisons identifiées : seuls les salariés y avaient accès ; surtout, la loi n'avait prévu aucune indemnité, ce qui pose des problèmes à de nombreuses familles. Le texte que nous étudions ce matin, et qui a été cosigné par tous les groupes, rectifie ces deux points : il s'applique à l'en...

...utes ses dimensions, par manque de connaissance de la loi et d'information. Le droit que vous créez aujourd'hui ne risque-t-il pas de rester inutilisé si l'information auprès des familles n'est pas diffusée, par les médecins, par les caisses et mutuelles d'assurance maladie ? Comment envisagez-vous l'information autour de ce droit ? Ma troisième interrogation concerne la durée et la souplesse du congé. Même dans le cas « d'une affection grave en phase avancée » telle que définie dans le texte, une agonie est rarement régulière et linéaire, et sa durée est peu prévisible. Ne pourrions-nous pas imaginer un congé plus long sous forme de « capital temps », qui pourrait être utilisé en plusieurs fois et même octroyé à plusieurs membres de la famille ? En outre, si ce texte complète l'arsenal légis...

Il existe un autre écart avec les moins de trente ans. Un chef d'entreprise de quarante-cinq ans voulant embaucher de jeunes ingénieurs sortant de l'école m'a fait part de son désarroi face au rapport au travail de ces jeunes gens qui, avant même de savoir en quoi consiste le poste, commencent par poser des questions sur leurs droits, leurs congés, leur temps libre, etc.

Le jour où les hommes se mettront vraiment à la conciliation, les femmes comme les hommes qui prendront un jour de congé dans la semaine ou qui travailleront à temps choisi ne seront plus pénalisés. Aujourd'hui, un homme qui choisit un quatre-cinquième de temps pour garder son enfant est très mal vu !