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Interventions sur "agriculture" de Hervé Gaymard


3 interventions trouvées.

... » de la théorie de l'échange comparatif, établie par Ricardo au début du XIXème siècle est indispensable. Celle-ci a été établie dans le contexte très particulier de l'Angleterre de l'époque, qui a pu abolir ses corn laws car ses dominions à climat tempéré du Canada, d'Australie et de Nouvelle-Zélande lui permettaient de s'approvisionner à bas prix et de ne pas pâtir de ce sacrifice de sa propre agriculture. La théorie du libre échange doit ainsi être considérée non comme une religion, mais comme un moyen dont il faut relativiser les conclusions lorsqu'il ne fonctionne pas pour le bien des peuples, sachant également que l'exemple du Portugal salazariste rappelle à l'opposé, si besoin était, que l'autarcie est une voie sans issue. Si l'on pousse à l'extrême la « vulgate » actuelle sur la théorie de l...

... la communautarisation d'un tel régime. Les risques sanitaires n'étaient pas pris en compte jusqu'à la crise de la vache folle. Le nombre croissant de crises souligne la nécessité d'un cadre. Là encore, il semble possible de trouver un terrain d'entente avec nos partenaires. En revanche, la prise en compte des risques économiques suscite des divergences, notamment entre ceux qui considèrent que l'agriculture est un produit comme un autre, et ceux qui pensent le contraire. Il faut trouver des solutions nouvelles et éviter de revenir à un système de soutien par les prix qui engendre une surproduction. Les Etats-Unis ont le système le plus intelligent possible, à travers les marketing loans. Le Farm Bill est un pied de nez au cycle de Doha. A cet égard, on peut regretter l'angélisme de l'Europe, qui n'...

a estimé que la position européenne est beaucoup moins fragile et ambiguë qu'il n'est souvent dit. En effet, sur les trois axes des négociations commerciales internationales, la PAC des années 2000 est à des années lumières de celle qui concentrait les critiques lorsque l'Uruguay Round, en 1987, a pour la première fois introduit l'agriculture au menu de l'ouverture des marchés. Sur le front des droits de douane, la « forteresse » européenne s'est considérablement désarmée. Reste le diable dans les détails de la liste des « produits sensibles » encore protégés, dans laquelle chaque pays s'attache avec force à maintenir ses productions les plus importantes. Mais, en dernière analyse, cette négociation, pour être virulente, n'en est pas...