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Interventions sur "afrique" de Jacques Myard


6 interventions trouvées.

Monsieur le secrétaire général, la défense européenne que vous évoquez est une idée d'avenir, et qui le restera longtemps. En 2008, l'arc de crise s'étendait jusqu'à l'Afghanistan. Est-ce à dire que votre analyse prend aujourd'hui mieux en compte la réalité de nos limites ? Vous n'avez pas suffisamment souligné que l'enjeu des prochaines années serait la rupture démographique, notamment en Afrique, où il n'y a plus d'État et où s'installe un chaos permanent. De fait, le Nigeria, qui comptait 75 millions d'habitants lorsque j'y étais en poste et où l'on fusillait allègrement sur la plage, en compte peut-être aujourd'hui 160 millions. En Égypte, la population augmente chaque année de 1,2 à 1,3 million d'habitants. Des ruptures fondamentales se produiront nécessairement. Quant à l'autonomie ...

Envoyer 800 officiers en Afrique au titre de la coopération militaire est plus efficace pour la stabilité du continent que d'avoir 800 officiers à Bruxelles et à Washington.

Comment jugez-vous, en tant que ministre des affaires étrangères du royaume d'Espagne, la situation actuelle de l'Afrique ? D'autre part, l'identité européenne de défense existe-t-elle encore après le ralliement de la France à l'OTAN ? L'OTAN ne constitue-t-elle pas finalement la défense américaine de l'Europe ?

Je voudrais pour ma part, en me félicitant de la croissance des crédits de la mission, rappeler que l'aide publique au développement n'est pas un acte de générosité. C'est un acte politique facteur d'équilibre, visant à éviter des flux migratoires une ardente obligation qui va dans notre propre intérêt. Le problème majeur de l'Afrique est celui de la croissance démographique. Pour des raisons idéologiques, on ne veut pas s'y attaquer. Les pays qui s'en sortent sont pourtant ceux qui ont commencé leur transition démographique. Une croissance de la population supérieure à deux points par an annihile toute capacité de développement. Il est faux de penser que lorsque le niveau de vie augmentera, la croissance démographique baisser...

Je voudrais pour ma part, en me félicitant de la croissance des crédits de la mission, rappeler que l'aide publique au développement n'est pas un acte de générosité. C'est un acte politique facteur d'équilibre, visant à éviter des flux migratoires une ardente obligation qui va dans notre propre intérêt. Le problème majeur de l'Afrique est celui de la croissance démographique. Pour des raisons idéologiques, on ne veut pas s'y attaquer. Les pays qui s'en sortent sont pourtant ceux qui ont commencé leur transition démographique. Une croissance de la population supérieure à deux points par an annihile toute capacité de développement. Il est faux de penser que lorsque le niveau de vie augmentera, la croissance démographique baisser...

Je récuse l'idée selon laquelle la politique française à l'égard de l'Afrique a été marquée par le paternalisme. Des liens humains très forts ont été tissés, et ces liens demeurent une richesse. Je regrette que notre programme de coopération ne comporte pas un volet destiné à maîtriser la croissance démographique. Chacun doit comprendre que c'est un préalable, sans lequel il ne saurait y avoir de développement. Le seul pays d'Afrique qui est entré dans la transition démog...