Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "extérieure" de Jacques Myard


6 interventions trouvées.

...est transcendée par la mondialisation. Nous devons jouer nationalement cette carte, et je me félicite, monsieur le ministre, que vous ayez créé au sein de votre département une direction de la mondialisation. C'est un choix opportun car l'Europe est devenu un enjeu régional. Jouons la carte de la mondialisation ! Nous en avons les moyens. Dans ces conditions, l'apparition d'un service d'inaction extérieure de l'Europe fait penser à une galère à rames au temps du porte-avions nucléaire ! (Rires.) Comment croire que le conglomérat hétéroclite de vingt-sept pays et bientôt trente puisse accoucher d'une politique étrangère ? Le service d'inaction extérieure ne sera que la preuve par les faits de l'Europe de l'impuissance. Au-delà des inévitables problèmes de coordination avec les politiques nation...

...es crédits de fonctionnement, mais pouvez-vous préciser quelles sont les dépenses bénéficiant d'augmentations ? Je m'inscris totalement en faux contre les propos du Président sur ce que représente aujourd'hui un consulat : il n'est pas seulement une présence, il effectue un travail d'influence que nos camarades européens ne feront pas à notre place. La seule utilité du service européen d'action extérieure dans une Europe à 27 sera d'envoyer des fleurs à la veuve d'un chef d'Etat ! Dans le contexte de tensions et de désaccords qui règnent entre les Etats membres, la création de ce service relève de l'idéologie. Elle n'est qu'une perte de temps, au surplus contre-productive pour l'idéal européen. Alors que l'échec de ce service est écrit, sa mise en place, outre un gaspillage financier, provoquera u...

Monsieur le ministre, monsieur le président, mes chers collègues et néanmoins amis, effectivement, nous devons saluer ce texte qui met en cohérence divers outils de notre politique extérieure, notamment en matière culturelle et de coopération internationale. Plusieurs orateurs l'ont souligné, il s'agit pour la France d'accroître et de rendre plus efficace sa politique d'influence, sur le thème bien connu des publics policies une fois n'est pas coutume, je vais employer l'anglais des Américains qui, en matière d'efficacité, sont, eux, en cohérence avec leurs objectifs. Je ne peux...

Je suis moi aussi très défavorable à l'amendement CAE 1. Placer l'action des établissements publics contribuant à l'action extérieure de la France « dans le cadre de la mission de coordination et d'animation de l'ambassadeur » va conduire à l'affaiblissement de la stratégie de l'État. Il est des domaines où l'ambassadeur doit avoir le dernier mot. Nous connaissons suffisamment d'exemples, à l'étranger, d'agents de ministères autres que celui des affaires étrangères ne prenant même pas la peine d'informer l'ambassadeur. Cet amen...

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, depuis plus de cinquante ans, la France continue de porter une attention particulière et soutenue au continent africain, légitimement consciente qu'il ne suffit pas de devenir indépendant pour trouver la voie sereine du développement, de la paix civile et de la sécurité extérieure. À juste titre, elle s'est donc engagée avec la plupart de ses anciennes colonies, soit en application d'accords de défense, soit en vertu d'accords de coopération. Près d'un demi-siècle après les déclarations d'indépendance, cet engagement perdure. Ceux qui voudraient que l'on tourne la page font fi de la réalité du monde avec une rare inconscience ; comme les orateurs du groupe socialiste qui ...

Enfin, comme nous le fîmes jadis à Kolwezi, l'intervention peut se justifier au nom d'un impératif humanitaire. Dans le cadre de cette légalité internationale, faut-il favoriser les seules opérations extérieures multilatérales ? Je maintiens qu'il faut parfois affronter les critiques que peut susciter une action solitaire de notre pays.