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Interventions sur "métier" de Patrick Roy


4 interventions trouvées.

...s sur votre pseudo-prise en charge de la pénibilité (Rires sur les bancs du groupe UMP.) À moins, bien sûr, que vous n'insistiez ! (Sourires sur les bancs du groupe SRC.) Je pourrais donc en remettre une couche, mais vous les connaissez. La position socialiste a été une nouvelle fois clairement définie par Marisol Touraine et tous nos camarades ici présents. Nous ne sommes pas pour une liste de métiers, mais nous sommes encore moins pour votre solution, très individuelle et fondée uniquement sur l'incapacité et la maladie. Si j'ai demandé à nouveau la parole, c'est parce que, tout à l'heure, notre collègue M. Issindou, dont vous savez à quel point il est remarquable, a montré une nouvelle fois combien nous avions affaire à un Gouvernement et à une majorité de mensonges ; ce sont des menteurs,...

... cotisation ouvrant droit à une retraite complète, ne seront pas atteintes avant soixante-deux ans ! En faisant sauter le verrou des cinquante-cinq ans, ce n'est donc pas soixante ans mais soixante-deux ans au minimum que vous proposez aux infirmières. Elles apprécieront. Elles apprécient déjà. En outre, vous faites fi de la pénibilité de leur travail, alors que vous savez combien il s'agit d'un métier difficile, qui demande que l'on soit toujours « à 100 % ». C'est un métier où l'on ne peut jamais se permettre une petite baisse de forme, parce que l'on est au contact permanent de la vie, de l'espoir, parfois de la mort. Même si vous appartenez à une majorité qui n'arrête pas de faire des coups tordus, madame la ministre, je sais que vous avez un bon fond, que vous avez du coeur. Ressaisissez-...

... de la question. Vous supprimez en effet toute référence à la pénibilité, alors que chacun sait combien les infirmières et les infirmiers, ne les oublions pas font un travail utile. Lorsque l'on souffre, on est heureux d'avoir à ses côtés des professionnels de talent. Ainsi, chaque jour, on leur demande d'être à 100 %, au sommet de leurs performances, d'où l'aspect extrêmement pénible de leur métier. Au début de la discussion, nous avions un espoir : trois ministres étaient présents en séance. Nous avions devant nous l'arbre du Gouvernement. Hélas ! il a perdu ses feuilles, ses branches, et il ne reste que le Tron. (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Je vois qu'on sourit. Si certains d'entre vous sourient, chers collègues, c'est qu'ils ne connaissent pas le métier d'enseignant. Chaque heure de cours exige, en gros, une heure de préparation. Tout cela n'est pas pris en compte par le Gouvernement, notamment dans la proposition qu'il fait. Je soutiens donc, cela va de soi, l'amendement qui a été excellemment présenté par Mme Mazetier.