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Interventions sur "quartier" de Pierre Gosnat


9 interventions trouvées.

...situation de précarité ne peuvent même plus faire valoir leurs droits de citoyen, au premier rang desquels le droit de vote ? Telle est la situation de cette France que vous refusez de voir ! Plus grave encore, les rapports successifs de la Fondation Abbé Pierre ne démontrent aucune amélioration dans ce domaine. Tout comme le rapport parlementaire de nos collègues Goulard et Pupponi intitulé : « Quartiers défavorisés ou ghettos inavoués : la République impuissante » ! Mais c'est vous et votre Gouvernement qui organisez et orchestrez cette impuissance des pouvoirs publics.

...question des enjeux sociaux. Permettez-moi d'exprimer, sur ce point, mes plus profondes inquiétudes. L'Union nationale pour l'habitat des jeunes (UNHAJ) m'a interpellé quant à la suppression envisagée des postes du fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire (FONJEP). Ce fonds, qui finance des associations oeuvrant pour le développement de l'emploi et de la médiation dans les quartiers difficiles, enregistre une perte de 5 millions, soit plus de 50 % de son budget. Les crédits en faveur des associations assurant le maintien du lien social baissent de 3 millions. Pouvez-vous rassurer ces associations quant à la pérennité de leur action et de leurs ressources ? Je suis d'accord avec Michel Piron quant à la nécessité de renforcer le pouvoir des maires et des conseils municipaux,...

Les articles 7 et 8 inaugurent un nouveau chapitre intitulé « Programme de requalification des quartiers anciens dégradés ». Les objectifs affichés par la loi sont nombreux et tout à fait louables. Il semble cependant qu'ils procèdent davantage d'une déclaration de principe ou d'un déballage de bonnes intentions. Le programme prévoit la requalification d'îlots d'habitat dégradé, le développement de l'offre de logement, la réhabilitation du parc privé, la lutte contre l'habitat indigne et une impul...

Cet amendement a pour but de préciser les objectifs du programme national de requalifîcation des quartiers anciens dégradés. Nous pensons qu'il faut en effet favoriser la construction de logements véritablement sociaux, et nous souhaitons mettre l'accent sur une réalité : près des trois quarts des logements sociaux construits au cours des dernières années ont été de type PLS.

...ance qui ne pouvaient pas avoir accès, en raison de leurs revenus, aux PLI de l'époque. Il ne s'agit pas d'opposer des populations à d'autres, votre loi s'en charge à notre place. Au contraire, il convient de donner une cohérence aux politiques du logement, en faisant cohabiter au sein des projets de construction l'ensemble des populations. C'est pourquoi nous proposons que le plan national des quartiers en difficulté concentre son action sur les programmes de construction contenant plus de 50 % de logements de type PLUS et PLAI.

Nous sommes face à une question importante. Si l'objectif central pour la revitalisation des centres-villes est de mettre un terme aux quartiers anciens dégradés, il faut s'accorder sur le contenu des actions à entreprendre. Madame la ministre, vous avez employé le terme de « boboïsation ». Je n'aime pas ce mot. Dans ma ville, il y a 450 ateliers d'artistes et je n'ai jamais utilisé ce terme-là, parce que cela fait un peu zoo de Vincennes. Les gens qui habitent là exercent des professions intellectuelles, artistiques, mais ils sont c...

La tendance générale, c'est la loi du marché. Aujourd'hui, les réhabilitations de quartiers que ce soit avec des financements publics ou privés entraînent souvent l'exclusion des familles qui y vivent. La puissance publique, en intervenant à ce niveau, doit afficher politiquement son objectif social. Il faut fortement marquer une intention politique, sociale, même si cela peut gêner, comme cela été fait avec les 20 % de la loi SRU. Cela passe par des objectifs bien balisés dans l...

... 1,4 million de ménages sont en attente d'un logement social, 430 000 demandes seulement ayant pu être satisfaites l'an passé. Le parc locatif privé, dont certains logements jouaient le rôle de parc social de fait, ne cesse de se renchérir, notamment en région parisienne où certains loyers atteignent des sommes vertigineuses. Un F3 peut se louer jusqu'à 1 500 euros par mois, et je ne parle pas de quartiers comme celui de l'Assemblée nationale ! Notre collègue Piron a invoqué un « contexte économique dégradé ». Il ne l'est pas pour tous ! Au moment même où on trouvait des milliards d'euros pour les banques, on diminuait le budget du logement pour 2009 de 10 %, soit quelque 720 millions d'euros. Vous ne cessez de jouer sur les mots, madame la ministre. Vous allez présenter au Parlement un projet de...

...lles à demander plutôt des PLAI ou des PLUS. Dans ces deux catégories, la Fédération des entreprises sociales pour l'habitat dénonce une baisse considérable de l'offre. Au total, vous mettez à mal autant l'aide à la pierre que l'aide à la personne. Je pourrais évoquer aussi les coupes franches dans les budgets alloués à la réhabilitation de l'habitat indigne ou à la revitalisation économique des quartiers. Les crédits dévolus au plan espoir banlieues, annoncé pourtant à grand renfort de déclarations, sont pour le moins discrets. Il faudrait également revenir sur la question de l'aide aux grandes associations dans le cadre du FONJEP. Enfin, je partage le point de vue de M. Le Bouillonnec sur le problème essentiel de l'ANRU