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Les amendements de Pierre-Alain Muet pour ce dossier

10 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le profond malaise que connaît aujourd'hui notre pays a pour origine le grand oublié de ces six premiers mois de gouvernement : le pouvoir d'achat. Il se traduit dans toutes les enquêtes d'opinion et, encore ce matin, dans l'étude publiée par l'IN...

Ce n'est pas seulement l'amputation du pouvoir d'achat résultant de la flambée des prix du pétrole, de l'envolée des prix alimentaires et de la hausse des loyers qui alimente ce malaise, c'est aussi et surtout le sentiment d'une profonde injustice. Les Français constatent, comme nous, que le candidat qui s'autoproclamait «président du pouvoir d...

Bien sûr que si ! Comment peut-on dire, comme vous le faites, monsieur le secrétaire d'État, que l'État n'a pas les moyens ce qui est vrai après que 15 milliards d'euros de cadeaux fiscaux ont été dépensés en juillet, alors qu'il n'en avait pas plus les moyens ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et diver...

Depuis 2002, la France a un taux de croissance inférieur à celui de ses partenaires. Pour 2007, le décalage que vous évoquiez, monsieur le secrétaire d'État, est particulièrement flagrant : son taux de croissance sera sans doute plus proche de 1,8 % que de 2 % contre 2,6 % pour nos partenaires. Cette situation est le fruit de votre politique. Q...

Eh bien, cela se voit dans le portrait social de l'INSEE, qui montre une différence considérable dans l'évolution des revenus avant et après 2002. De 1997 à 2002, la France a eu une croissance d'un point à un point et demi supérieure à celle de ses partenaires et a créé 2 millions d'emplois 400 000 par an , dont 350 000 grâce aux 35 heures (...

D'autre part, la France qui a le sentiment d'avoir été ignorée : la France des salariés au SMIC à qui vous n'avez accordé aucune hausse de pouvoir d'achat, puisque l'augmentation du salaire minimum n'a fait qu'intégrer l'inflation ;

la France des chômeurs, auxquels vous avez tourné le dos en privilégiant les heures supplémentaires et en abandonnant toute politique active de l'emploi, notamment en direction des jeunes ; la France des petits retraités dont vous perpétuez la baisse de pouvoir d'achat en revalorisant les retraites de 1,1 % en 2008 quand la hausse des prix dép...

les salariés du privé qui savent bien que ce ne sont pas eux qui décident des heures supplémentaires, mais qui attendent que s'ouvrent de vraies négociations sur les salaires, sur les rémunérations, sur les carrières, au lieu d'une usine à gaz née d'une idéologie d'un autre âge. Nos propositions, les voilà ! Puisque vous vous êtes fait une s...

à l'instar ce que nous avions fait lorsque nous avions mis en place des allégements de cotisations en direction des bas salaires en les conditionnant à la négociation sur l'emploi. Le Premier ministre n'est, paraît-il, pas opposé à une telle démarche. Et il semble que l'idée fasse son chemin jusqu'au Président de la République. Faites-le donc ...

Si vous voulez réellement augmenter le pouvoir d'achat, alors laissez ce débat aller jusqu'à son terme : discutons des articles. Nos propositions sont cohérentes et, surtout, elles répondent aux aspirations profondes de nos concitoyens. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)